FREN

Underachievement Unlocked


10 juil. 2002

Oui, mais…

Ca fait bizarre, de voir Cyrille Thouvenin en lycéen, après l’avoir vu comme presqu’adulte dans des films très sexués… (sans compter bien sûr la frustration de le voir, pour changer, dans un rôle hétéro, surtout dans une piscine, ou dans une chambre, avec un gros plan sur ses fesses en pleine action, pfuiii, mais, bon, il a bien le droit, c’est pas bon pour la carrière, de se spécialiser, même si, là, c’est du gâchis, zut, je suis beaucoup mieux qu’Emilie Dequenne, moi, d’abord, alors, appelle-moi). Lycéen crédible alors qu’il n’a qu’un an de moins que moi… je suis pas si vieux, finalement ! (C’est beau, la magie d’Hollywood.)

Bon, mais je suis là pour parler d’un film, pas fantasmer sur un acteur. Dommage, ça serait plus intéressant. Remarquez, je finis de taper ça, et je repars sur mon fantasme, tranquille, dans ma chamb… euh… non, n’imaginez pas des trucs, hein.

Bref. J’étais parti pour en dire du bien, du film, mais je ne sais plus trop : quelques scènes niaises, d’autres énervantes, une fin à la fois niaise et un peu énervante, tout ça, ça perturbe le bilan.

Ca démarre bien, avec le narrateur qui expose des concepts basiques de psycho, c’est un sujet qui m’intéresse toujours, et la présentation de la situation et des personnages, certes un peu stéréotypés, mais quand même bien écrits. Emilie Dequenne, évidemment parfaite, et Gérard Jugnot, surprenamment sympathique en psy surdoué, forcément surdoué (pas parce que c’est Jugnot, mais parce que c’est un film). Là où ça se gâte, c’est quand on passe d’un film sur la psychanalyse à un film pour la psychanalyse. Quand on veut faire du prosélytisme, ça peut aider, d’être un peu subtil. Là, le concept de la subtilité, ils l’ont un peu perdu de vue en cours de route.

Le pire, c’est que je suis loin d’être réfractaire à ce sujet : je “crois” à la psychanalyse, comme on dit, de la même façon qu’on peut “croire” au darwinisme. Cette fumisterie, alors qu’on sait bien que l’univers a été créé par Neo. Mais je m’égare. Je voulais donc dire que si, moi, je suis choqué par le côté publi-reportage du scénario, j’imagine à quel point les anti-psy doivent détester. Et qu’ils devraient éviter le film. De toute façon, si vous ne croyez pas à la psy, vous ne croyez pas au Kiri. Non, je vous rassure, ça veut strictement rien dire. Nan nan, y’a même pas de sens caché.

Bon, c’est confus, tout ça, mais je ne trouve pas comment mieux ordonner, parce que le film lui-même est confus : y’a plein de morceaux de trucs intelligents et bien écrits et bien vus, mais y’a aussi des gros machins qui dépassent dans les coins et qui font pas propre. Quoiqu’on s’en fiche, vu qu’il y a Cyrille Thouvenin à poil, quand même. (Notez, il l’était déjà dans La confusion des genres, avec l’avantage qu’il prenait son bain avec Pascal Greggory, pas avec Rosetta. Remarquez, comme c’est une fille, je suis moins jaloux, en même temps. Bon, il me faut un mec. Ouais, je sais, ça s’était vu.) (Je me rends bien compte que parler de “gros machins qui dépassent” et de “Cyrille Thouvenin à poil” à une ligne d’écart peut… donner à penser que… ben… c’est ptet bien un lapsus ?)

Ah, au fait, est-ce que j’ai précisé que c’était écrit et réalisé par un psy ? Non, mais c’est pas la peine, ça se voit.

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