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Underachievement Unlocked


21 juin 2003

Unfit

J’ai passé une bonne soirée (encore ? encore !). Et, maintenant, je suis déprimé et de mauvaise humeur. Ca m’arrive un peu trop souvent, ça, je trouve. Alors, pour la suite du post, je vais essayer de me remettre dans l’esprit et de faire comme si j’avais rédigé ce texte il y a six heures.

Tout d’abord, merci à XIII de m’avoir refilé une entrée gratuite pour la soirée de lancement de la semaine gay pride aux Tuileries, soirée gratuite, attractions gratuites, bouffe gratuite (enfin, avec des restrictions, j’y reviendrai), suite à la disparition inopinée de la personne qui devait, à l’origine, m’en avoir une.

Voilà, ça c’est fait. Qu’est-ce que je voulais dire, sinon ? Que je réfléchis trop. Je devrais me concentrer sur les bons souvenirs, positiver comme les verseaux sont censés savoir faire (paraît-il), et au lieu de ça, ben… Je l’ai toujours dit et réclamé : lobotomie !

Enfin, bref. Saviez-vous que la moitié attractions de la mini fête foraine des Tuileries sont dans un état déplorable ? Je sais bien que les fun houses (j’ai la flemme de chercher comment dire ça en français) ne doivent plus tellement faire recette en 2003, mais ce n’est quand même pas une raion pour laisser la moitié des, euh, machins, en panne. Je trouve que ça fait un peu tache, pour une fête foraine permanente en plein coeur de Paris.

Sinon… Sinon… Je ne suis pas influençable, j’ai juste besoin qu’on me pousse un peu à faire les choses que j’ai envie de faire mais que je n’ose pas. (Le premier qui me ressort ça à propos de travail ou autres insanités, il se prend une baffe. Ca n’a rien à voir, et je vous emmerde. Oui, ça faisait longtemps, hein.) Pourquoi je dis ça ? Parce que j’ai eu mal au coeur pendant trois quarts d’heure après être monté dans une attraction que j’aurais fui à toutes jambes il y a quelques années. (Ca s’appelle le Boomerang, et ça file vraiment mal au coeur — je veux dire, pas qu’à moi.) J’avais juste besoin d’une excuse, que quelqu’un dans le groupe insiste pour monter dessus. Soirées en boîte, acrobaties foraines… il ne manque plus qu’une chose à mon tableau de chasse : le karaoké. Je sens que, le jour où ça va arriver, ça va être l’apogée de ma carrière de gens vivant. Promis, il est fort possible que je ne vous tienne pas du tout au courant si ça arrive un jour.

Quoi d’autre… C’est que j’y ai passé quatre heures (minuit, d’ailleurs, c’est tôt, pour fermer, ça aurait dû commencer plus tôt ou finir plus tard), alors il faut rentabiliser et pondre un long post inintéressant sur le sujet. Euh, j’ai dit inintéressant ? Oui, oui, c’est bien ce que je voulais dire. (Et j’avoue que c’est bien confortable, de se dire que les commentaires sont désactivés en ce moment, et que quoique j’écrive je ne retrouverai pas de conneries plus grosses que les miennes dans la popup demain après-midi en me réveillant.)

Ah, oui, ça me revient (en fait, ça ne me revient pas tout seul, j’ai des notes, mais elles sont autant en bordel que ma tête, à quatre heures du matin). J’aimerais beaucoup savoir comment se passe le dédommagement des forains. Parce que, pour toutes les attractions, c’est un forfait simple à calculer. Mais pour la nourriture et les boissons ? Est-ce que c’est la faiblesse de leur rémunération qui les oblige à faire traîner pour ne servir que quatre crêpes par heure (et encore, pâte légère, et sans autre accompagnement que deux pincées de sucre), ou est-ce qu’au contraire ils font un bénéfice gigantesque en demandant aux organisateurs de les rembourser au prix fort ?

Dernier point de ce post définitivement fouillis : l’avantage d’une soirée qui rassemble tout le marais sur une unité de temps, de lieu et d’action, c’est qu’on voit quelques têtes connues, mais surtout des dizaines de visages déjà vus en photo sur DialH. Et là, juste une chose à en dire : quand je vois à quel point 99% des mecs sont beaucoup moins bien en vrai, j’ai beaucoup moins de scrupules à arranger vaguement (très vaguement, je pourrais faire beaucoup plus fort, visiblement) mes photos. En clair, il n’y en a qu’un que j’ai trouvé aussi bien en vrai, sur, disons, une trentaine de visages reconnus. Ah, non, deux : Kamel, de Star Academy est pas mal, en vrai. (Pour toutes les filles qui se mettraient à pleurer en lisant ceci : bon, il était à une soirée gay pride, et alors ? Ca ne veut rien dire, rien dire du tout, il n’y a pas de conclusion à en tirer, et je n’en tire aucune, loin de moi cette idée, et puis, en même temps, je m’en fiche. C’est juste qu’il était là. C’est un people, dans une soirée publique, j’ai bien le droit de dire qu’il était là, non ? Et puis, est-ce que je vous ai dit que je vous emmerdais, récemment ? Ah, oui, c’est vrai, ça me revient.)

Voilà. Soirée, donc. En bref : une nocturne dans une fête foraine (l’avantage, la nuit, c’est qu’on ne voit pas la ville autour, donc on peut avoir l’impression d’être en plein milieu de la Foire du Trône), tout gratuit et réservé aux gays, c’est le top du romantisme, et on peut difficilement trouver mieux pour… passer la soirée seul. (Avec des internautes. Mais ça ne compte pas, ça ne rentre pas dans la case romantisme.)

Comme quoi, j’ai réussi à le faire, mon post interminable, finalement. Est-ce que vous êtes arrivés à le lire en entier ?

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