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Underachievement Unlocked


5 août 2002

Bien, qu’est ce que j’ai encore dans ma boîte à sujets… Non, je vous rassure, je n’ai pas fait une liste pour préparer le marathon, j’ai juste noté au fur et à mesure de la journée les choses sur lesquelles je pourrais revenir plus tard.

Donc, tout à l’heure, au coin d’un bois, je mentionnais la campagne, virgule, mon aversion de. En fait, je n’ai pas toujours detesté la campagne. Mais seulement depuis que je la connais. Il faut dire qu’on a toujours plutôt été des citadins, genre HLM de province ou petite maison mitoyenne (on a un peu tout fait, en une dizaine de déménagements). Donc, la ville, les trottoirs propres, euh, sans terre en tout cas, les magasins ouverts jusqu’à… pfou, je sais pas, 19h, à l’époque ? Non, les hypermarchés, ça devait sûrement être 20h.

Et le camping. Le camping, je ne m’étendrai pas dessus, vu que je n’en ai aucun souvenir : je me souviens juste qu’on en a fait. Remarquez, ça n’a pas dû être très souvent. Mais on avait une tente, des sacs de couchage, alors on a campé, au moins une ou deux fois. J’ai forcément détesté ça ; je n’ai aucun souvenir, mais je sais que je n’aime pas tout dormir dans l’herbe, les bêtes qui grimpent sur et dans la tente, les toilettes crades et les douches communes du camping, etc.

Mais le camping, donc, c’était ponctuel et pas trop fréquent. Non, le problème, c’est que mon père aime la campagne. Il aime les maisons délabrées au milieu des champs. Et il aime donc en acheter. D’où une ferme à Camembert (riez pas, ça existe vraiment, c’est logique, c’est de là que vient le nom du fromage). Cette fois, le post va être en retard mais tant pis, je ne bâcle pas. La ferme, donc : quatre ou cinq bâtiments limite en ruine (enfin, tenant debout, mais inutilisables, quoi) au milieu de dix hectares de champs. De pâturages, plus exactement (d’où bouses de vache, forcément… je ne sais pas d’où venaient les bouses, d’ailleurs, vu qu’on n’avait pas de vaches — sûrement qu’on sous-louait l’herbe à des éleveurs). Et qui dit achat d’une saloperie de ferme dit, d’une part, retaper ladite ferme (ô joie, les dimanche matin au Leroy-Merlin du coin, enfin, au mini-magasin de bricolage, parce que Vimoutiers c’est quand même pas le style à avoir un centre commercial… toujours est-il qu’il me reste une sensation bizarre à chaque fois que je rentre dans un magasin de bricolage) et, d’autre part, y passer des weekends et des vacances. Dans une bicoque pas super salubre, avec la plomberie qui saute, à passer les journées soit à tenir l’antenne de la radio (la radio !) à la main pour capter la station locale (qui faisait tourner les mêmes bandes tous les jours à la même heure), soit à regarder les bêtes griller dans le feu de cheminée.

J’aime pas les magasins de bricolage, j’aime pas les radios locales de Normandie, j’aime pas les bêtes. Les feux de cheminée, j’aime bien, j’aime beaucoup le feu, mais ça ne suffit pas.

Ah, et on y a paumé un chat, aussi. (Matt, saute ce paragraphe, ça va pas te plaire.) Fidèle à eux-mêmes, ma mère a dit qu’il avait dû se perdre ou redevenir vaguement sauvage, et mon père a annoncé que le voisin avait l’habitude de tirer les chats pour s’amuser. Au fusil, je veux dire.

J’aurais sûrement plein de détails à rajouter… j’y reviendrai peut-être.

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